L’échec sportif, une expérience apprenante pour tous
On peut ne pas s’intéresser au football, et pourtant étudier les nombreux enseignements de ce sport d’équipe. … avec ses surprises, comme l’élimination de l’Italie dernièrement, et son impact économique : l’effondrement à la Bourse de Milan de la Gazzeta dello Sport dans les heures qui ont suivi.
Mais c’est surtout l’occasion de se souvenir d’une expérience apprenante, l’échec cuisant de notre sélection nationale en 2010 lors d’une précédente coupe du monde en Afrique du Sud.
Éliminés dès les premiers matchs, les joueurs ont donné une image bien peu reluisante de notre performance footballistique alors même que nous avions des joueurs de qualité, pour certains déjà remarqués et débauchés par les clubs étrangers.
Comment s’expliquer cette contre-performance ?
Souvenez-vous de la qualité relationnelle entre les joueurs, de la qualité relationnelle entre les joueurs et le coach, Raymond Domenech, la qualité relationnelle entre Domenech et les journalistes… la leçon est claire, une piètre qualité relationnelle, surtout dans une équipe, donne un résultat tout aussi décevant !
J’ai travaillé pour un très grand groupe où une petite filiale avait des résultats quelque peu insolents en termes de chiffre d’affaires et de résultat d’exploitation… au point que la maison mère avait envoyé des consultants étudier à quoi ces excellents résultats étaient dus, pour pouvoir modéliser cette excellence opérationnelle.
Les consultants sont revenus quelques semaines plus tard, un peu démunis. Ils n’avaient rien trouvé de particulier… sauf peut-être que les collaborateurs de cette filiale se comportaient comme des copains !
L’ambiance était cool, les relations faciles, chacun savait ce qu’il avait à faire, et avait l’air de le faire avec plaisir.
Dans certains post(s) j’ai déjà évoqué ce lien consubstantiel entre performance et bien-être au travail.
J’irai même plus loin, en affirmant que la qualité relationnelle au sein d’une organisation est sans doute, sur le long terme, l’élément déterminant du résultat.
La vitesse de circulation de la balle, élément déterminant de l’intelligence collective
Pour revenir au football, nous savons tous que ce qui fait la performance, ce n’est pas la qualité des joueurs, mais bien leur jeu collectif.
Dans une organisation, il en va de même. Aussi chez QREO nous nous centrons sur la vitesse de circulation de la balle entre les joueurs pour gagner en intelligence collective.
Il ne s’agit plus de choisir, “employés d’abord” ou “orientation client”.
« Ce qu’on fait à l’intérieur se voit à l’extérieur ». C’est l’effet Bifidus des organisations qui se centrent non plus sur le client ou sur les employés, mais sur l’interaction relationnelle entre tous les acteurs.
Vos commentaires sont les bienvenus, et ceux qui veulent en savoir plus sur QREO (la Qualité Relationnelle au service des Enjeux Organisationnels) peuvent cliquer sur http://Le blog
Bernard Lévêque
Posté le 15 novembre 2017